CORONAVIRUS – Attestations et règles de déplacement à plus de 100km

CORONAVIRUS – Attestations et règles de déplacement à plus de 100km

Source Ministère de l'intérieur 12 mai 2020 - Mise à jour le 12/05/2020

COVID 19 - ATTESTATIONS DE DÉPLACEMENT A PLUS DE 100KM : CE QU’IL FAUT SAVOIR

Déconfinement : Déclaration de déplacement

À partir du 11 mai 2020, la France rentre dans une période de déconfinement progressif. Celui-ci implique une modification des restrictions de déplacement en vigueur depuis le 17 mars.

Retrouvez toutes les informations sur la stratégie de déconfinement sur la plateforme : gouvernement.fr/info-coronavirus external link

Il n'est pas nécessaire de se munir de la déclaration :

  • pour les déplacements de plus de 100 km effectués au sein de son département de résidence.
  • pour les déplacements en dehors du département de résidence, dans la limite de 100km.

La déclaration est exigée lorsque le déplacement conduit à la fois à sortir :

  • d’un périmètre défini par un cercle d’un rayon de 100 km autour du lieu de résidence (la distance de 100 km est donc calculée «à vol d’oiseau»),
  • du département.

La déclaration de déplacement en dehors de son département et à plus de 100km de sa résidence est téléchargeable sur cette page

7 cas autorisent le déplacement en dehors du département et à plus de 100km, notés sur l'attestation :

  • (cas n°1) - Trajets entre le lieu de résidence et le ou les lieux d’exercice de l’activité professionnelle, et déplacements professionnels qui ne peuvent pas être différés
  • (cas n°2) - Trajets entre le lieu de résidence et l’établissement scolaire effectué par une personne qui y est scolarisée ou en accompagnement d’une personne scolarisée et trajets nécessaires pour se rendre à des examens ou des concours .
  • (cas n°3) - Déplacements pour consultation de santé et soins spécialisés ne pouvant être assurés à distance ou à proximité du domicile.
  • (cas n°4) - Déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance des personnes vulnérables et pour la garde d’enfants.
  • (cas n°5) - Déplacements résultant d’une obligation de présentation aux services de police ou de gendarmerie nationales ou à tout autre service ou professionnel, imposée par l’autorité de police administrative ou l’autorité judiciaire.
  • (cas n°6) - Déplacements résultant d’une convocation émanant d’une juridiction administrative ou de l’autorité judiciaire.
  • (cas n°7) - Déplacements aux seules fins de participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative et dans les conditions qu’elle précise.

La résidence peut correspondre à la résidence principale ou à une résidence habituelle (résidence secondaire, résidence d’un célibataire géographique...). Un justificatif de domicile de moins d’un an doit être présenté en même temps que cette déclaration en cas de contrôle, ainsi que tout document justifiant le motif du déplacement correspondant à l’un des cas listés ci-dessous. Ces documents pourront également être présentés sur demande des entreprises de transport.

Rhoneléziens Solidaires : Christophe Nicolas, un artisan au grand cœur

Rhoneléziens Solidaires : Christophe Nicolas, un artisan au grand cœur

De la ferronnerie d’art à la fabrication bénévoles de visières de protection : un artisan au grand cœur !

Artisan depuis 17 ans, Christophe effectue, en temps normal, tous les travaux du bâtiment (sauf plomberie et électricité), la ferronnerie d’art et la pose de la poêle à bois et insert (bois bûche et granulé). Mais son entreprise a été, malheureusement, lourdement impactée par le confinement : toute son activité est à l’arrêt depuis bientôt presque 2 mois.

Mais Christophe n’est pas homme à se laisser abattre. Passionné d’informatique, il a très vite eu vent de l’utilité que pouvait avoir son imprimante 3D, qu’on lui avait offert au Noël 2018. En effet, d’autres particuliers et professionnels ont commencé à en utiliser pour fabriquer de visières en plastique pour le personnel soignant. Christophe s’est donc rendu sur le site Covid-3D créé par une Youtubeuse qu’il suit habituellement et qui permet de recenser les demandes en demande de visières et les créateurs. Après quelques recherches sur les sites spécialisés pour trouver les fichiers de créations (https://www.thingiverse.com/ ou encore https://cults3d.com/fr ), il s’est ensuite lancé, lui aussi, dans la fabrication d’accroche pour visière.

Voyant le besoin grandissant et très impliqué dans cet élan de solidarité que connaît notre territoire, Christophe s’est rapproché des collectivités territoriales mais aussi des cabinets médicaux et des entreprises du territoire pour proposer son aide quant à la confection de visières et ainsi aider le maximum de personnes.

Grâce à son imprimante, aux filaments et aux visières en pvc (pour lesquelles il a parfois du mal à s’achalander - la communauté de communes lui a donné tout son stock pour l’aider), l’imprimante de Christophe fonctionne 24h sur 24. Pour information, le temps de création de 2 accroches par l’imprimante est de 2h30. “Ces machines ne sont pas faites pour aller vite mais pour faire du sur-mesure” précise Christophe.

Grâce à son travail acharnée, il a, à ce jour, réalisé plus de 300 masques qu’il a offert gracieusement aux entreprises, collectivités et personnels de santé qui en avaient fait la demande. Car oui, Christophe fait tout cela à titre gracieux : “ Je ne fais pas cela pour gagner de l’argent mais pour être solidaire. Il faut se serrer les coudes. Le français est comme ça, c’est souvent dans l’adversité que les grandes solidarités se mettent en place. C’est une bonne chose ! ”

Et le retour des personnes qui en sont dotées est à la hauteur de l’implication de Christophe. Un très beau geste de solidarité qui n’empêche pas Christophe d’espérer que la fin du confinement marquera la reprise de son activité. Il ne cessera pas, pour autant, de créer des visières.

Et s’il pouvait passer un message final ce serait de ne pas oublier de faire travailler les artisans et les commerçants locaux en faisant appel à eux, à leurs services. Vous pourrez ainsi  les aider à remettre le pied à l’étrier et relancer durablement leur activité. Leur survie en dépend !

Entreprise Nicolas - 189 rue Claudius Charvolin - Bollène // 06 62 09 49 71 // mail : nicolas.christo@wanadoo.fr // site internet : http://www.multi-travaux-nicolas-vaucluse.fr/

http://www.facebook.com/EntrepriseNicolas

Rhoneléziens Solidaires : une cellule de veille solidaire humaine et efficace.

Rhoneléziens Solidaires : une cellule de veille solidaire humaine et efficace.

Une cellule de veille solidaire humaine et efficace.

Habituellement, les bénéficiaires du portage de repas profitent du passage des agents de l’interco pour échanger quelques minutes, parler de choses et d’autres. C’est même parfois, pour les plus isolés, le seul contact qu’ils ont de la journée. Précautions sanitaires et distanciation obligent, ce qui était possible avant le 17 mars ne l’est plus.

C’est pourquoi l’interco a mis en place une « veille solidaire », une quinzaine d’agents chargés de prendre le relais par téléphone, auprès des bénéficiaires des 5 communes du territoire.

Si la première mission des « veilleurs » consiste à prendre des nouvelles des personnes bénéficiaires du portage de repas, potentiellement isolées, fragiles ou dans le besoin, son objectif est aussi et surtout de maintenir du lien et de répondre aux premières nécessités, afin que personne ne manque de rien.

16 agents de la communauté de communes constituent donc cette cellule. Il était pour eux important d’être utiles à la communauté en ces temps si particuliers. 

Ce sont donc : Laëtitia, Frédéric, Florence, Stéphane, Isabelle, Géraldine, Suzel, Audrey, Julie, Sonia, Stéphanie, Marie-France, Stéphane, Patricia, Hélène et Virginie qui, chaque jour, depuis le début du confinement prennent le soin de contacter les personnes fragiles bénéficiaires du portage de repas !

Prendre des nouvelles, un petit mot réconfortant, une oreille attentive, ou encore un relai  “solidarités citoyenne” pour aider à faire les courses ou chercher de médicaments à la pharmacie; voilà le quotidien des agents de la veille solidaire.

Isabelle n’a pas hésité à se porter volontaire. “ Pour moi, il était naturel et nécessaire de prendre des nouvelles des personnes âgées qui quelquefois sont seules. Il faut être solidaire. ”
Pas toujours facile au début de trouver des sujets de conversation mais petit à petit les bénéficiaires du portage des repas sont devenus comme des membres de leur famille nous confient les agents mobilisés. A chaque appel, Isabelle leur demande si tout va bien, si ils ont besoin de quelques choses et leur dit de ne pas hésiter à l’appeler en cas de besoin. Mais très souvent les discussions dévient sur des sujets plus personnels comme leur jeunesse et très souvent aussi sur leur vie pendant la guerre.

Quand on interroge les agents sur leurs souvenirs les plus marquants, on ressent tout l’attachement qu’ils ont tissé avec les bénéficiaires, comme par exemple pour Audrey : “ J’appelle des personnes qui sont très âgées, presque centenaire et j'ai l'impression d'échanger avec ma grand-mère que j'ai perdu il y a quelques années. Elle est décédée à 103 ans et me racontait comment c'était avant, c'est assez troublant.”

Ou encore Stéphanie : “Certaines conversations sont amusantes, d’autres émouvantes. Il y a des personnes qui sont dans une solitude constante, pas seulement due au confinement, et à qui l'on offre un petit bout de soleil tous les jours. Et pourtant, ce qui m'a marqué le plus c'est cette facilité qu'on eu ces personnes à me laisser entrer dans leur intimité, en me confiant des bouts d'histoires de leur vie.”

Mais aussi d’autres anecdotes qui donnent à sourire en ces temps difficiles comme nous raconte Julie : “Un des bénéficiaires me parlaient à chacun de mes appels des chocolats de Pâques. Quand je lui ai demandé si les chocolats offerts par l’interco étaient bons, il les avait dévorés tellement vite qu’il ne s’en souvenait même plus ! Un véritable gourmand.”

Tous s’accordent à dire que cette démarche de veille sociale est essentielle. Car si certains, on s’en réjouit, peuvent compter sur la présence de leurs enfants, d’aide à domicile ou encore des voisins qui sont une véritable bouée de sauvetage pour eux en ces temps difficiles, d’autres sont dans une solitude qui nous touche confie Stéphanie  “Une solitude plus ou moins grande pour certaines mais il n'empêche. Au fil des discussions, je me suis aperçue qu'elles donnent autant (voir plus parfois) que ce que je donne, parce qu'il y a une envie de transmettre, de communiquer, de se sentir exister, encore vivant. C'est très poignant.”

Toutefois, dans cette période difficile, ce qui redonne le sourire, par exemple, à Audrey est quand les bénéficiaires dont elle s’occupe lui disent qu’ils passeront à la communauté de communes pour faire sa connaissance. “C'est touchant... c'est vrai que pour certains ça créer des liens, ils demandent des nouvelles de ma famille comme si on se connaissait... c'est rigolo.” D’autres agents, comme Stéphanie n’exclut pas d’aller en rencontrer  quelques uns à l’issue du confinement tellement leurs échanges étaient forts, émouvants, drôles et chaleureux.

Être solidaire avec tous : une mission où la notion de service public prend tout son sens.

La mission locale du Haut Vaucluse vous informe !

La mission locale du Haut Vaucluse vous informe !

La mission locale du Haut Vaucluse vous informe !

Les équipes et son président, Anthony Zilio sont mobilisés, le service est maintenu malgré la fermeture des locaux au public depuis le 16 mars.

Vous pouvez contacter :

  • Votre conseiller par mail sur sa boite professionnelle
  • La Mission Locale par mail : direction@mlhv.com
  • Par téléphone en appelant le siège au 04 90 35 60 85 (si on vous appelle en numéro masqué : décrochez, un conseiller se cache peut-être derrière !)

+ d’infos : https://www.facebook.com/Mission-Locale-du-Haut-Vaucluse-899837547024144/

OPÉRATION « UN SOURIRE POUR CEUX QUI TRAVAILLENT ! »

OPÉRATION « UN SOURIRE POUR CEUX QUI TRAVAILLENT ! »

OPÉRATION "UN SOURIRE POUR CEUX QUI TRAVAILLENT !"

On vous propose de vous mettre à vos crayons, à vos appareils photos, à vos déguisements… et de laisser parler votre créativité pour remercier ceux qui continuer à travailler pendant la période de confinement.

Pour cela, c’est très simple : envoyer votre photo à communication@ccrlp.fr afin que nous puissions publier vos œuvres !

Merci aux facteurs, merci à la police et à la gendarmerie, merci aux pompiers... merci à tous ceux qui travaillent pendant cette période de confinement et qui nous permettent de continuer à nous nourrir, à nous soigner et plus largement à participer à la vie quotidienne de Bollène, Lamotte-du-Rhône, Lapalud, Mondragon et Mornas. Et c’est pour diffuser tous vos mercis que la communauté de communes lance “l’opération sourire”.

Créatifs de tout âge, l’interco attend donc vos plus beaux dessins, vos plus beaux clichés, vos plus beaux déguisements, vos plus beaux sourires en hommage aux métiers mobilisés pendant le confinement.

On attend vos photos !

Réouverture des écoles, l’interco propose !

Réouverture des écoles, l’interco propose !

Le gouvernement a annoncé une réouverture des écoles le 11 mai.

On peut ne pas y être favorable (comme c’est mon cas), mais j’ai souhaité que l’interco anticipe toutes les questions que pose ce déconfinement de nos enfants.

Sur les aménagements dans les écoles : trop de flou entoure encore les protocoles sanitaires à mettre en place (cantines scolaires, organisation des classes, utilisation des espaces extérieurs, nombre d’élèves…). Nos équipes techniques se tiendront prêts pour adapter ce qui peut l’être dans les bâtiments. Mais tout ne sera pas possible : on ne poussera pas les murs pour, avec une classe complète, garder 1,5 mètre de distanciation sociale entre chaque enfant !

Sur la désinfection des lieux : le nettoyage des bâtiments sera ajusté à la situation, même s’il est à craindre que cela devienne difficilement contrôlable en journée, avec plusieurs centaines d’enfants rassemblés. La protection des enfants, des enseignants et de tous ceux qui y travaillent, et notamment la fourniture de masques et de gels relèvent de la compétence de l’Etat et des communes, mais l’interco se propose de venir en appui si besoin.

Sur l’accompagnements des enfants en difficulté : l’apprentissage peut se révéler encore plus difficile dans ces conditions (ou à domicile pour les parents qui auront choisi de ne pas remettre leur enfant à l’école dès le 11 mai). J’ai exceptionnellement demandé au Rés’IN (réseau intercommunal Enfance-Jeunesse-Loisirs) de réfléchir à des solutions d’aide aux devoirs. Ces accompagnements pourront s’appuyer sur les espaces jeunes là où les communes ont accepté que nous en installions, et sur des bénévoles issus de notre dispositif « Solidarités citoyennes ».

Sur le maintien de l’école à distance : l’impression des devoirs donnés est très compliquée pour ceux qui n’ont pas d’accès au matériel nécessaire. Pour ceux-là, j’ai souhaité que, dès la semaine prochaine, l’interco propose un service gratuit d’impression, afin qu’aucun enfant ne se trouve écarté.

Anthony ZILIO,
Président de la communauté de communes