TÉMOIGNAGE – FONDS DE SOLIDARITÉ / Covid-TRÉSORERIE 100% CCRLP : C’EST PARTI

TÉMOIGNAGE – FONDS DE SOLIDARITÉ / Covid-TRÉSORERIE 100% CCRLP : C’EST PARTI

Laura FERRIER, institut Bella Donna , bénéficiaire du fonds Covid-TRÉSORERIE 100% CCRLP.

L’activité de l’institut Bella Donna a été impactée à quasiment 100%. Quasiment … car Laura, dès le début du confinement s’est démenée sur les réseaux sociaux pour proposer à ses clientes des produits de la marque avec laquelle elle travaille Sothys. Mais bien évidemment au niveau des prestations de soin et beauté en institut, les comptes sont restés à 0 depuis le 14 mars au soir.

Au total, malgré l’engagement quotidien de Laura pour ses clientes, la perte du chiffre d’affaire de son institut s’élève aujourd’hui entre 90 et 95 % sur une période qui est, habituellement, l’une des plus grosses périodes de l’année pour elle.

Impossible pour Laura d’imaginer devoir fermer définitivement son institut ! Consciente qu’elle a besoin d’aides extérieures, elle découvre, à travers un post facebook de l’interco, la mise en place d’un prêt à taux 0 proposé par la communauté de communes.

Aussi, après avoir fait ses calculs concernant sa trésorerie, ses économies et la perte de son chiffre d’affaire, elle remplit très vite le dossier de demande d’aide pour réussir à joindre les deux bouts et sauver son entreprise.

Car oui, la reprise du 11 mai est une bonne nouvelle pour elle avec le retour de ses clientes mais marque aussi le déblocage du paiement des charges, les commandes pour réapprovisionner ses stocks auprès de ses fournisseurs, le paiement de la TVA, et autres dépenses à venir… tout cela très peu de temps après la réouverture de son institut.

Cette aide, sous forme d’un prêt à taux 0 à hauteur de 3000 €, est donc une nouvelle bouée de sauvetage pour son institut Bella Donna qui lui permettra de reprendre pied dès sa reprise. Reprise qui s’annonce, Laura en est ravie, prometteuse avec un planning complet pour la semaine du 11 mai, avec comme elle l’assure : “tous les dispositifs de protection sanitaire mis en place pour la sécurité de ses clientes.”

Et Laura croise les doigts pour que les demandes de rendez-vous continuent les semaines suivantes. Souhaitons lui la meilleure des reprises d’activité qu’il soit !

A travers ce témoignage, Laura a aussi souhaité remercier la communauté de communes, mais aussi et surtout : Florence DOMERGUE d’ISDPAM qui a été un véritable relai pour son dossier, toujours à l’écoute tout en gardant un aspect humain et de la compassion pour les petits artisans qui ont traversé une période très compliquée.

Laura souhaite aussi dire un grand MERCI ses clientes qui l’ont suivi et soutenu et qui lui sont restées fidèles pendant cette période.

Et enfin, elle souhaite faire part de sa reconnaissance quant à l’entraide et la solidarité qui ont pu voir le jour sur Bollène et plus particulièrement à Nicolas Avon et Nathalie Pagès de N&N Révélations qui l’ont épaulé tout au long de ces deux mois de confinement.

BELLA DONNA INSTITUT DE BEAUTÉ
Soins visage et corps, onglerie, épilations, spa, douche auto bronzante, maquillage, pédicure.
Tél. 04 32 81 15 70
283 place du 18 juin 1940
84500 BOLLENE

Facebook : Institut Bella Donna

CORONAVIRUS – Attestations et règles de déplacement à plus de 100km

CORONAVIRUS – Attestations et règles de déplacement à plus de 100km

Source Ministère de l'intérieur 12 mai 2020 - Mise à jour le 12/05/2020

COVID 19 - ATTESTATIONS DE DÉPLACEMENT A PLUS DE 100KM : CE QU’IL FAUT SAVOIR

Déconfinement : Déclaration de déplacement

À partir du 11 mai 2020, la France rentre dans une période de déconfinement progressif. Celui-ci implique une modification des restrictions de déplacement en vigueur depuis le 17 mars.

Retrouvez toutes les informations sur la stratégie de déconfinement sur la plateforme : gouvernement.fr/info-coronavirus external link

Il n'est pas nécessaire de se munir de la déclaration :

  • pour les déplacements de plus de 100 km effectués au sein de son département de résidence.
  • pour les déplacements en dehors du département de résidence, dans la limite de 100km.

La déclaration est exigée lorsque le déplacement conduit à la fois à sortir :

  • d’un périmètre défini par un cercle d’un rayon de 100 km autour du lieu de résidence (la distance de 100 km est donc calculée «à vol d’oiseau»),
  • du département.

La déclaration de déplacement en dehors de son département et à plus de 100km de sa résidence est téléchargeable sur cette page

7 cas autorisent le déplacement en dehors du département et à plus de 100km, notés sur l'attestation :

  • (cas n°1) - Trajets entre le lieu de résidence et le ou les lieux d’exercice de l’activité professionnelle, et déplacements professionnels qui ne peuvent pas être différés
  • (cas n°2) - Trajets entre le lieu de résidence et l’établissement scolaire effectué par une personne qui y est scolarisée ou en accompagnement d’une personne scolarisée et trajets nécessaires pour se rendre à des examens ou des concours .
  • (cas n°3) - Déplacements pour consultation de santé et soins spécialisés ne pouvant être assurés à distance ou à proximité du domicile.
  • (cas n°4) - Déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance des personnes vulnérables et pour la garde d’enfants.
  • (cas n°5) - Déplacements résultant d’une obligation de présentation aux services de police ou de gendarmerie nationales ou à tout autre service ou professionnel, imposée par l’autorité de police administrative ou l’autorité judiciaire.
  • (cas n°6) - Déplacements résultant d’une convocation émanant d’une juridiction administrative ou de l’autorité judiciaire.
  • (cas n°7) - Déplacements aux seules fins de participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative et dans les conditions qu’elle précise.

La résidence peut correspondre à la résidence principale ou à une résidence habituelle (résidence secondaire, résidence d’un célibataire géographique...). Un justificatif de domicile de moins d’un an doit être présenté en même temps que cette déclaration en cas de contrôle, ainsi que tout document justifiant le motif du déplacement correspondant à l’un des cas listés ci-dessous. Ces documents pourront également être présentés sur demande des entreprises de transport.

Rhoneléziens Solidaires : Christophe Nicolas, un artisan au grand cœur

Rhoneléziens Solidaires : Christophe Nicolas, un artisan au grand cœur

De la ferronnerie d’art à la fabrication bénévoles de visières de protection : un artisan au grand cœur !

Artisan depuis 17 ans, Christophe effectue, en temps normal, tous les travaux du bâtiment (sauf plomberie et électricité), la ferronnerie d’art et la pose de la poêle à bois et insert (bois bûche et granulé). Mais son entreprise a été, malheureusement, lourdement impactée par le confinement : toute son activité est à l’arrêt depuis bientôt presque 2 mois.

Mais Christophe n’est pas homme à se laisser abattre. Passionné d’informatique, il a très vite eu vent de l’utilité que pouvait avoir son imprimante 3D, qu’on lui avait offert au Noël 2018. En effet, d’autres particuliers et professionnels ont commencé à en utiliser pour fabriquer de visières en plastique pour le personnel soignant. Christophe s’est donc rendu sur le site Covid-3D créé par une Youtubeuse qu’il suit habituellement et qui permet de recenser les demandes en demande de visières et les créateurs. Après quelques recherches sur les sites spécialisés pour trouver les fichiers de créations (https://www.thingiverse.com/ ou encore https://cults3d.com/fr ), il s’est ensuite lancé, lui aussi, dans la fabrication d’accroche pour visière.

Voyant le besoin grandissant et très impliqué dans cet élan de solidarité que connaît notre territoire, Christophe s’est rapproché des collectivités territoriales mais aussi des cabinets médicaux et des entreprises du territoire pour proposer son aide quant à la confection de visières et ainsi aider le maximum de personnes.

Grâce à son imprimante, aux filaments et aux visières en pvc (pour lesquelles il a parfois du mal à s’achalander - la communauté de communes lui a donné tout son stock pour l’aider), l’imprimante de Christophe fonctionne 24h sur 24. Pour information, le temps de création de 2 accroches par l’imprimante est de 2h30. “Ces machines ne sont pas faites pour aller vite mais pour faire du sur-mesure” précise Christophe.

Grâce à son travail acharnée, il a, à ce jour, réalisé plus de 300 masques qu’il a offert gracieusement aux entreprises, collectivités et personnels de santé qui en avaient fait la demande. Car oui, Christophe fait tout cela à titre gracieux : “ Je ne fais pas cela pour gagner de l’argent mais pour être solidaire. Il faut se serrer les coudes. Le français est comme ça, c’est souvent dans l’adversité que les grandes solidarités se mettent en place. C’est une bonne chose ! ”

Et le retour des personnes qui en sont dotées est à la hauteur de l’implication de Christophe. Un très beau geste de solidarité qui n’empêche pas Christophe d’espérer que la fin du confinement marquera la reprise de son activité. Il ne cessera pas, pour autant, de créer des visières.

Et s’il pouvait passer un message final ce serait de ne pas oublier de faire travailler les artisans et les commerçants locaux en faisant appel à eux, à leurs services. Vous pourrez ainsi  les aider à remettre le pied à l’étrier et relancer durablement leur activité. Leur survie en dépend !

Entreprise Nicolas - 189 rue Claudius Charvolin - Bollène // 06 62 09 49 71 // mail : nicolas.christo@wanadoo.fr // site internet : http://www.multi-travaux-nicolas-vaucluse.fr/

http://www.facebook.com/EntrepriseNicolas

PROTECTION CONTRE LES INONDATIONS DU LEZ, ENFIN !

PROTECTION CONTRE LES INONDATIONS DU LEZ, ENFIN !

Prévenir les inondations, c’est bien sûr protéger les populations.

Tous les Bollénois se souviennent de la crue terrible de 1993 – il était urgent d’agir pour éviter un nouveau drame : c’est pourquoi l’interco s’est tout de suite attelée à la constitution du projet lorsqu’elle en a récupéré la compétence légale, en 2018.

L’enquête publique, qui a eu lieu du 6 janvier au 6 mars, était une 1ère étape : une procédure administrative, encadrée par la Préfecture et un commissaire enquêteur, une phase obligatoire qui permet de consulter les citoyens en amont du projet. Une réunion ouverte à tous a d’ailleurs été organisée le 9 janvier dernier dans les locaux de l’interco le 9 janvier dernier dans les locaux de l’interco, réunissant plus de 50 habitants de notre territoire.

Les conclusions de cette enquête sont désormais connues, avec un avis favorable sur l’ensemble du projet et des recommandations à mettre en oeuvre, issues de la concertation.

C’est un grand pas qui est donc fait dans la protection des Bollénois, et la communauté de communes s’en réjouit. Peu avait été fait depuis le drame de 1993. Malgré les difficultés administratives liées au confinement, le calendrier continue d’être tenu, cette fois : 20 ans après le drame de 1993, les travaux du Lez seront enfin réalisés, parce que l’interco aura pu s’emparer du sujet en 2018.

Pour rappel, depuis le 1er janvier 2018, la Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations (GeMAPI) est une compétence intercommunale. Concernant le Lez, l’interco a délégué son contrôle et son entretien au Syndicat Mixte du Bassin Versant du Lez (dont la présidence est également assurée par Anthony ZILIO). Quant au Rhône, c’est la communauté de communes elle-même qui gère ce dossier.

Rhoneléziens Solidaires : une cellule de veille solidaire humaine et efficace.

Rhoneléziens Solidaires : une cellule de veille solidaire humaine et efficace.

Une cellule de veille solidaire humaine et efficace.

Habituellement, les bénéficiaires du portage de repas profitent du passage des agents de l’interco pour échanger quelques minutes, parler de choses et d’autres. C’est même parfois, pour les plus isolés, le seul contact qu’ils ont de la journée. Précautions sanitaires et distanciation obligent, ce qui était possible avant le 17 mars ne l’est plus.

C’est pourquoi l’interco a mis en place une « veille solidaire », une quinzaine d’agents chargés de prendre le relais par téléphone, auprès des bénéficiaires des 5 communes du territoire.

Si la première mission des « veilleurs » consiste à prendre des nouvelles des personnes bénéficiaires du portage de repas, potentiellement isolées, fragiles ou dans le besoin, son objectif est aussi et surtout de maintenir du lien et de répondre aux premières nécessités, afin que personne ne manque de rien.

16 agents de la communauté de communes constituent donc cette cellule. Il était pour eux important d’être utiles à la communauté en ces temps si particuliers. 

Ce sont donc : Laëtitia, Frédéric, Florence, Stéphane, Isabelle, Géraldine, Suzel, Audrey, Julie, Sonia, Stéphanie, Marie-France, Stéphane, Patricia, Hélène et Virginie qui, chaque jour, depuis le début du confinement prennent le soin de contacter les personnes fragiles bénéficiaires du portage de repas !

Prendre des nouvelles, un petit mot réconfortant, une oreille attentive, ou encore un relai  “solidarités citoyenne” pour aider à faire les courses ou chercher de médicaments à la pharmacie; voilà le quotidien des agents de la veille solidaire.

Isabelle n’a pas hésité à se porter volontaire. “ Pour moi, il était naturel et nécessaire de prendre des nouvelles des personnes âgées qui quelquefois sont seules. Il faut être solidaire. ”
Pas toujours facile au début de trouver des sujets de conversation mais petit à petit les bénéficiaires du portage des repas sont devenus comme des membres de leur famille nous confient les agents mobilisés. A chaque appel, Isabelle leur demande si tout va bien, si ils ont besoin de quelques choses et leur dit de ne pas hésiter à l’appeler en cas de besoin. Mais très souvent les discussions dévient sur des sujets plus personnels comme leur jeunesse et très souvent aussi sur leur vie pendant la guerre.

Quand on interroge les agents sur leurs souvenirs les plus marquants, on ressent tout l’attachement qu’ils ont tissé avec les bénéficiaires, comme par exemple pour Audrey : “ J’appelle des personnes qui sont très âgées, presque centenaire et j'ai l'impression d'échanger avec ma grand-mère que j'ai perdu il y a quelques années. Elle est décédée à 103 ans et me racontait comment c'était avant, c'est assez troublant.”

Ou encore Stéphanie : “Certaines conversations sont amusantes, d’autres émouvantes. Il y a des personnes qui sont dans une solitude constante, pas seulement due au confinement, et à qui l'on offre un petit bout de soleil tous les jours. Et pourtant, ce qui m'a marqué le plus c'est cette facilité qu'on eu ces personnes à me laisser entrer dans leur intimité, en me confiant des bouts d'histoires de leur vie.”

Mais aussi d’autres anecdotes qui donnent à sourire en ces temps difficiles comme nous raconte Julie : “Un des bénéficiaires me parlaient à chacun de mes appels des chocolats de Pâques. Quand je lui ai demandé si les chocolats offerts par l’interco étaient bons, il les avait dévorés tellement vite qu’il ne s’en souvenait même plus ! Un véritable gourmand.”

Tous s’accordent à dire que cette démarche de veille sociale est essentielle. Car si certains, on s’en réjouit, peuvent compter sur la présence de leurs enfants, d’aide à domicile ou encore des voisins qui sont une véritable bouée de sauvetage pour eux en ces temps difficiles, d’autres sont dans une solitude qui nous touche confie Stéphanie  “Une solitude plus ou moins grande pour certaines mais il n'empêche. Au fil des discussions, je me suis aperçue qu'elles donnent autant (voir plus parfois) que ce que je donne, parce qu'il y a une envie de transmettre, de communiquer, de se sentir exister, encore vivant. C'est très poignant.”

Toutefois, dans cette période difficile, ce qui redonne le sourire, par exemple, à Audrey est quand les bénéficiaires dont elle s’occupe lui disent qu’ils passeront à la communauté de communes pour faire sa connaissance. “C'est touchant... c'est vrai que pour certains ça créer des liens, ils demandent des nouvelles de ma famille comme si on se connaissait... c'est rigolo.” D’autres agents, comme Stéphanie n’exclut pas d’aller en rencontrer  quelques uns à l’issue du confinement tellement leurs échanges étaient forts, émouvants, drôles et chaleureux.

Être solidaire avec tous : une mission où la notion de service public prend tout son sens.

La mission locale du Haut Vaucluse vous informe !

La mission locale du Haut Vaucluse vous informe !

La mission locale du Haut Vaucluse vous informe !

Les équipes et son président, Anthony Zilio sont mobilisés, le service est maintenu malgré la fermeture des locaux au public depuis le 16 mars.

Vous pouvez contacter :

  • Votre conseiller par mail sur sa boite professionnelle
  • La Mission Locale par mail : direction@mlhv.com
  • Par téléphone en appelant le siège au 04 90 35 60 85 (si on vous appelle en numéro masqué : décrochez, un conseiller se cache peut-être derrière !)

+ d’infos : https://www.facebook.com/Mission-Locale-du-Haut-Vaucluse-899837547024144/