Prévenir les inondations, c’est bien sûr protéger les populations.
Tous les Bollénois se souviennent de la crue terrible de 1993 – il était urgent d’agir pour éviter un nouveau drame : c’est pourquoi l’interco s’est tout de suite attelée à la constitution du projet lorsqu’elle en a récupéré la compétence légale, en 2018.
L’enquête publique, qui a eu lieu du 6 janvier au 6 mars, était une 1ère étape : une procédure administrative, encadrée par la Préfecture et un commissaire enquêteur, une phase obligatoire qui permet de consulter les citoyens en amont du projet. Une réunion ouverte à tous a d’ailleurs été organisée le 9 janvier dernier dans les locaux de l’interco le 9 janvier dernier dans les locaux de l’interco, réunissant plus de 50 habitants de notre territoire.
Les conclusions de cette enquête sont désormais connues, avec un avis favorable sur l’ensemble du projet et des recommandations à mettre en oeuvre, issues de la concertation.
C’est un grand pas qui est donc fait dans la protection des Bollénois, et la communauté de communes s’en réjouit. Peu avait été fait depuis le drame de 1993. Malgré les difficultés administratives liées au confinement, le calendrier continue d’être tenu, cette fois : 20 ans après le drame de 1993, les travaux du Lez seront enfin réalisés, parce que l’interco aura pu s’emparer du sujet en 2018.
Pour rappel, depuis le 1er janvier 2018, la Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations (GeMAPI) est une compétence intercommunale. Concernant le Lez, l’interco a délégué son contrôle et son entretien au Syndicat Mixte du Bassin Versant du Lez (dont la présidence est également assurée par Anthony ZILIO). Quant au Rhône, c’est la communauté de communes elle-même qui gère ce dossier.