Cuisine centrale : vivent les circuits courts, les producteurs locaux !

Cuisine centrale : vivent les circuits courts, les producteurs locaux !

LOU CANTALOU / ETS MANCELLON

On pourrait croire l’hiver un peu morne. Pas du tout. Eric Mancellon, au milieu de ses cultures, est comme un poisson dans l’eau. Tout juste s’inquiète-t-il pour ses fraises, « elles sont déjà sorties, c’est beaucoup trop tôt ». C’est que Eric connait son métier : l’exploitation est installée sur ces terres depuis plus de 60 ans et emploie aujourd’hui une vingtaine de salariés et saisonniers au plus fort de l’année.

Cette histoire familiale, Eric la raconte volontiers, revenu au chaud dans son magasin de 280 m2, Lou Cantalou. Ici, les trois quarts des étalages sont remplis de ces produits issus de son exploitation : au rythme des saisons, choux, pommes de terre, courges, fraises, abricots, pêches, nectarines, pommes, melons, prunes, asperges, tomates, aubergines, poivrons, jus de fruits bio…

La vente aux particuliers ne suffit pas, Eric le sait bien, lui qui fournit très régulièrement sa production à la cuisine centrale intercommunale via la plateforme Agrilocal 84. Mais pour retrouver ses bons produits, inutile de vous précipiter dans les restaurants scolaires si vous avez passé l’âge : le magasin est ouvert d’avril à septembre et un drive fermier vous est proposé le reste du temps.

CONTACT : LOU CANTALOU / ZA la Préférence sud / T. 04 90 30 29 37 / www.loucantalou.com

« Commission menus » : bon appétit !

« Commission menus » : bon appétit !

A table !

Matinée studieuse pour concocter les menus des deux prochains mois, des restaurants scolaires comme du portage de repas à domicile. Composée d'une diététicienne extérieure, d'élus et d'agents de la cuisine centrale, la commission s'appuie aussi sur la saisonnalité des fruits et légumes, sur ce que peuvent nous proposer les producteurs locaux et sur les souhaits que les enfants ont exprimé, notamment au travers des conseils municipaux jeunes.

Des menus à retrouver toutes les semaines sur notre page facebook ou sur le site ccrlp.fr, rubrique Mon quotidien / Le service Restau-Co.

Bon appétit !

« Fête un vœu » pour vous et le territoire en 2023

« Fête un vœu » pour vous et le territoire en 2023

Gagnez 1 an de spectacles pour 2 à la salle de la Cigalière à Bollène

C'est la période - et cette année, vos vœux et bonnes résolutions pourraient bien vous rapporter gros !

Confiez-les nous et participez au tirage au sort qui vous permettra de bénéficier de deux places pour tous les spectacles présentés à la Cigalière en 2023, offertes par la Ville de Bollène.

Rien de plus simple, il vous suffit de remplir ce questionnaire :

    En soumettant ce formulaire, j’accepte que les informations saisies soient utilisées pour m’envoyer des informations d’actualité du territoire.

     

    Journée Portes Ouvertes à la MFR / Samedi 14 mai

    Journée Portes Ouvertes à la MFR / Samedi 14 mai
    La MFR de Haut Vaucluse, installée à Bollène, ce sont encore ses anciens élèves qui en parlent le mieux :

    Randy DUMOUX, 23 ans, second d’exploitation à Bollène
    « Pour que moi, qui détestait l’école, j’ai eu envie d’aller jusqu’à obtenir mon BTS, il fallait vraiment la MFR ! », Randy en plaisante, avec le recul de quelques années. De son propre aveu, les bancs de l’école n’étaient pas faits pour lui, les mauvaises notes se succédaient jusqu’en 4e, l’amenant à chercher une orientation professionnelle. Alors intéressé par une formation de chauffeur routier, il apprend qu’il devra encore attendre encore un an pour y accéder, question d’âge légal.
    C’est donc presque par hasard qui atterrit à la MFR, d’abord à Richerenches puis à Bollène. Son seul contact jusqu’alors avec le monde agricole ? L’embouteillage de bouteilles de vin, où il lui arrivait d’accompagner son père. Autant dire que l’arrivée à la MFR a été une découverte. D’autant qu’il a très vite, se rappelle-t-il, fait le tour des secteurs possibles, grâce au jeu des multiples stages : vigne, céréales, élevage, paysagiste et même la vente. Ce qui lui a permis de faire son choix en toute connaissance de cause et de s’orienter finalement vers les grandes cultures.
    Deux ans de plus, le temps de boucler, toujours à la MFR, un BTS (agronomie et productions végétales), et le voici embauché au sein de l’exploitation Rivet à Bollène – une ferme qu’il connait parfaitement puisque son patron, Franck Rivet, est déjà celui qui lui avait fait confiance en lui proposant le contrat d’alternance indispensable à son BTS à la MFR.
    Aujourd’hui ? A 23 ans, au milieu des cultures de blé dur, Randy a clairement trouvé sa place, grâce à un coup de chance, le dit-il en souriant : sa rencontre avec la MFR.

    JOURNEE PORTES OUVERTES SAMEDI 14 MAI 2022, de 9h à 13h

    (visite de l'établissement et entretien individuel)
    + d'infos ? MFR de Haut Vaucluse / 04 86 71 00 75 / www.mfr-hautvaucluse.com

    Un repas de fête dans les restaurants scolaires !

    Un repas de fête dans les restaurants scolaires !

    MIAM !!

    Mini-tresse crevettes et Saint-Jacques, poulet farci au foie gras et gruet de cacao, panaché de carottes, fromage et bûche au chocolat, gourmandises...
    Un menu de fête pour les enfants, ce midi, dans les cantines du territoire. Un moment de plaisir et de convivialité, avant le départ en vacances, qu'ont partagé Anthony ZILIO et Laëtitia ARNAUD, Vice-Présidente à la restauration collective !
    « Depuis de trop nombreux mois, le quotidien à l’école des enfants comme des équipes pédagogiques est compliqué par la COVID et l’évolution des consignes sanitaires. Depuis ces mêmes mois, c’est toute la communauté de communes (notamment les agents de nettoyage, ceux de la cuisine centrale intercommunale ou les agents dans les cantines) qui se mobilise pour permettre la continuité de l’école dans les meilleures conditions possibles, pour les enfants comme pour les adultes. »
    Anthony ZILIO, président de la communauté de communes, maire de Bollène

    Réouverture des écoles, l’interco propose !

    Réouverture des écoles, l’interco propose !

    Le gouvernement a annoncé une réouverture des écoles le 11 mai.

    On peut ne pas y être favorable (comme c’est mon cas), mais j’ai souhaité que l’interco anticipe toutes les questions que pose ce déconfinement de nos enfants.

    Sur les aménagements dans les écoles : trop de flou entoure encore les protocoles sanitaires à mettre en place (cantines scolaires, organisation des classes, utilisation des espaces extérieurs, nombre d’élèves…). Nos équipes techniques se tiendront prêts pour adapter ce qui peut l’être dans les bâtiments. Mais tout ne sera pas possible : on ne poussera pas les murs pour, avec une classe complète, garder 1,5 mètre de distanciation sociale entre chaque enfant !

    Sur la désinfection des lieux : le nettoyage des bâtiments sera ajusté à la situation, même s’il est à craindre que cela devienne difficilement contrôlable en journée, avec plusieurs centaines d’enfants rassemblés. La protection des enfants, des enseignants et de tous ceux qui y travaillent, et notamment la fourniture de masques et de gels relèvent de la compétence de l’Etat et des communes, mais l’interco se propose de venir en appui si besoin.

    Sur l’accompagnements des enfants en difficulté : l’apprentissage peut se révéler encore plus difficile dans ces conditions (ou à domicile pour les parents qui auront choisi de ne pas remettre leur enfant à l’école dès le 11 mai). J’ai exceptionnellement demandé au Rés’IN (réseau intercommunal Enfance-Jeunesse-Loisirs) de réfléchir à des solutions d’aide aux devoirs. Ces accompagnements pourront s’appuyer sur les espaces jeunes là où les communes ont accepté que nous en installions, et sur des bénévoles issus de notre dispositif « Solidarités citoyennes ».

    Sur le maintien de l’école à distance : l’impression des devoirs donnés est très compliquée pour ceux qui n’ont pas d’accès au matériel nécessaire. Pour ceux-là, j’ai souhaité que, dès la semaine prochaine, l’interco propose un service gratuit d’impression, afin qu’aucun enfant ne se trouve écarté.

    Anthony ZILIO,
    Président de la communauté de communes